Sur cette page
- Foyers extérieurs et feux en plein air
- Appareils de chauffage au bois
- Comment limiter les effets néfastes du chauffage au bois
- Fumée de bois – Impacts sur la santé
- Le smog hivernal
- Entreposage extérieur du bois de chauffage sur un terrain résidentiel
- Pour plus d’information
Foyers extérieurs et feux en plein air
Sur le territoire de la ville, il est interdit d’allumer et d’entretenir un feu en plein air, sauf dans le cas d’appareils spécifiquement destinés à la cuisson des aliments (grill ou barbecue). Toutefois, les appareils de combustion conçus pour la cuisson et foyer extérieur à combustion liquide ou gazeux sont permis en cours latérale et arrière. Il n’est pas permis de brûler à l’extérieur, papier, rebuts, feuilles mortes ou tout autre matériau.
Pour plus de détails, consultez le Règlement sur les nuisances.
Appareils de chauffage au bois
Normes et réglementation
Il est obligatoire d’obtenir un permis pour l’installation de tout type d’appareil de chauffage. Toutefois, pour un appareil de chauffage au bois, la demande de permis doit inclure une fiche technique d’installation et les caractéristiques techniques de l’appareil. Un certificat de conformité doit aussi être fourni après l’installation de tout type d’appareil.
Le taux maximal d’émission de particules fines permis par la réglementation municipale est de 4,5 g/h lors du remplacement ou de l’installation d’un nouvel appareil de chauffage au bois.
Tout appareil de chauffage au bois doit porter une marque d’homologation certifiant sa conformité à la norme canadienne CSA ou à la norme américaine EPA et attestant que le taux d’émission de particules fines dans l’atmosphère n’excède pas 4,5 g/heure. Sur chacun des appareils, homologués selon la norme EPA ou CSA, est apposée une étiquette qui précise le taux d’émission (g/h) et le taux d’efficacité (%). Il n’y a pas d’homologation sur les poêles à bois installés avant 1990 ou les foyers en maçonnerie. Pour plus d’information concernant la conformité à la norme américaine EPA, consultez le site epa.gov.
Le saviez-vous?
- Un poêle à bois traditionnel fonctionnant pendant neuf heures émet autant de particules fines qu’une voiture de type intermédiaire parcourant 18 000 km.
- Les poêles à bois certifiés (CSA, EPA ou normes de Washington) produisent 90 % moins d’émissions de particules microscopiques qu’un poêle à bois traditionnel et réduisent la consommation de bois dans une proportion de près d’un tiers.
- L’efficacité énergétique des poêles certifiés (CSA, EPA ou norme Washington) permet de récupérer entre 60 et 90 % de l’énergie du bois, comparativement à un poêle à combustion lente traditionnel, qui n’en transforme qu’environ 40 à 60 %.
Comment limiter les effets néfastes du chauffage au bois
En milieu urbain, le chauffage au bois est fortement déconseillé comme moyen de chauffage principal. Quand on l’utilise comme chauffage d’appoint, il est recommandé :
- de ne brûler que du bois sec : le bois vert ou humide produit beaucoup plus de fumée;
- de fendre le bois en bûches de 10 à 15 cm de diamètre : elles brûleront mieux, car elles seront exposées aux flammes sur une plus grande surface;
- de ne jamais brûler d’ordures, de plastique, de carton, de styromousse, de bois peint ou traité, de panneaux d’aggloméré ou de contreplaqué : leur combustion dégage des vapeurs toxiques;
- d’entreposer le bois à l’extérieur, dégagé du sol et couvert. Éviter de garder le bois à l’intérieur, car vous introduirez des spores de moisissure allergènes dans la maison;
- de chauffer au bois uniquement lorsque c’est nécessaire;
- de faire ramoner la cheminée par un professionnel à toutes les cinq cordes de bois brûlées ou au moins une fois par année. La créosote, qui s’agglutine aux parois de la cheminée lors de la combustion, est très inflammable.
Fumée de bois – Impacts sur la santé
Le chauffage au bois cause des problèmes environnementaux et de santé en générant :
- des particules fines (PM2,5);
- du monoxyde de carbone (CO);
- des composés organiques volatils (COV);
- des particules fines d’oxyde d’azote (NOx);
- des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
La fumée dégagée par la combustion du bois se retrouve tant à l’extérieur qu’à l’intérieur des maisons.
Les particules émises par le chauffage au bois peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires. Qu’elle soit visible ou non, l’exposition à la fumée peut aussi irriter les yeux, le nez et la gorge, causer des maux de tête, de la nausée et des étourdissements. La fumée de bois peut aussi empirer l’asthme et autres problèmes de santé.
Le smog hivernal
Le smog est une brume jaunâtre, parfois brunâtre, constituée d’un mélange de polluants atmosphériques. Pendant l’hiver, lorsque les conditions atmosphériques ne permettent pas la dispersion des polluants (couche d’inversion d’air chaud), l’accumulation de particules fines due au chauffage au bois vient ajouter sa pollution à celle des combustibles fossiles et des procédés industriels pour former un smog au-dessus des villes.
Entreposage extérieur du bois de chauffage sur un terrain résidentiel
- Est prohibé en cour avant.
- Dans le cas d’un terrain d’angle, transversal ou d’angle transversal, ne doit pas empiéter dans la marge avant.
- Ne doit pas empiéter dans la marge latérale.
- Il est autorisé d’entreposer au plus 9 cordes de bois à moins de 3 mètres du bâtiment principal (volume 3,62 m3).
- Hauteur maximale limitée à 1,2 m.
- Ne doit pas être visible de la rue.
- Ne doit obstruer aucune fenêtre, porte ou issue.
- Le bois entreposé doit être empilé et cordé, et en aucun cas, il ne doit être laissé en vrac sur un terrain.
Pour plus d’information
Communiquez avec la Division réglementation, permis et inspection ou la Division de l’environnement.