Élément marquant du paysage de la ville de Saint-Bruno-de-Montarville, le mont Saint-Bruno est, sans contredit, la colline montérégienne la moins élevée, mais il participe néanmoins à l’identité montarvilloise.
Il va sans dire que l’élément principal du paysage de la ville de Saint-Bruno-de-Montarville est incontestablement le mont Saint-Bruno. Depuis longtemps, il attire les promeneurs et les résidents à venir s’établir sur son pourtour. Il est au cœur de l’identité montarvilloise.
Cette formation géologique fait partie des « Montérégiennes » regroupant neuf collines (mont Royal, mont Saint-Bruno, mont Saint‑Hilaire, mont Saint‑Grégoire, mont Rougemont, mont Yamaska, mont Shefford, mont Brome et mont Mégantic) et deux dépressions (Oka, Saint‑André), que l’on retrouve dans le sud du Québec. Avec ses flans raides et son sommet aplati, le mont Saint‑Bruno illustre bien la silhouette et le relief propres aux collines montérégiennes. D’un peu plus de 200 mètres, il est toutefois la moins élevée de celles-ci.
Malgré ce fait, le sommet du mont Saint-Bruno offre une vue imprenable sur la région environnante qui, à l’exception des autres Montérégiennes, est très peu accidentée. En effet, par beau temps, on peut y distinguer au-delà de la plaine laurentienne, le relief des Laurentides vers le nord-ouest, et celui des Appalaches vers le sud-est.
Réputé pour offrir des points de vue exceptionnels, le mont Saint-Bruno est depuis longtemps apprécié par ses citoyens. C’est le cas de la rue du Sommet-Trinité, particulièrement fréquentée par les cyclistes et promeneurs qui jamais ne se lassent de l’intégrer dans leur circuit pour mieux profiter d’une vue saisissante.
Ce point de vue permet non seulement de contempler en avant-plan les villes de Carignan et de Saint-Basile-le-Grand et, en arrière-plan, la plaine agricole et certaines Montérégiennes, dont les monts Saint‑Grégoire et Saint‑Hilaire, mais aussi de comprendre in situ dans quel contexte géographique s’inscrit le territoire de Saint-Bruno-de-Montarville.