Au cœur du noyau villageois, la maison Champeau-Fournier a marqué la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville et plus particulièrement les nombreux résidents qui sont passés par les bureaux du docteur Fournier durant ses trente-cinq ans de pratique.
Le Circuit patrimoine et culture, lancé en 2024, a pour objectif de permettre aux citoyens de découvrir et d’identifier les lieux patrimoniaux ainsi que les œuvres d’art public situés sur le territoire. Pour ce faire, des panneaux ont été installés principalement localisés au centre-ville. La plupart des lieux étant accessibles à pied, ce circuit vise également à encourager les déplacements actifs, favorisant ainsi une exploration enrichissante et saine. Au fil du temps, le circuit évoluera, avec la possibilité d’ajouter de nouveaux circuits et attraits.
Ce Circuit est rendu possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec et de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville dans le cadre de l’Entente de développement culturel et du Programme Aide aux initiatives de partenariat du ministère de la Culture et des Communications du gouvernement du Québec.
En 1858, Joseph-Octave Champeau, notaire influent de Saint-Bruno-de-Montarville, fait l’acquisition d’un lot situé en face de l’église paroissiale et il bâtit peu après cette résidence qui lui servira aussi de bureau.
La maison sera par la suite habitée par deux autres illustres résidents. Alphonse Durivage, boulanger de Montréal en fera sa résidence d’été entre 1927 et 1942, à l’époque où la villégiature à Saint-Bruno-de-Montarville attire bon nombre de Montréalais. Subséquemment, le docteur Donat Fournier, aussi maire de Saint-Bruno entre 1949 et 1952, s’y établira à partir de 1943, et ce, jusqu’en 1972. En plus de servir à loger sa famille, il y aménage un cabinet de médecin qui servira à accueillir des milliers de patients.
À la suite de l’acquisition par la Caisse populaire en 1978 du terrain où se situe la maison, la Ville de Saint-Bruno se porte acquéreur de la maison dans le but de la conserver. Déplacée, elle prend alors place en face du lac, près du Vieux Presbytère, à l’emplacement actuel. C’est d’abord le Service des loisirs de la Ville qui y loge, puis la première maison des jeunes. En 1985, la fondation Richelieu, qui gère les activités du Club de l’âge d’or de la Ville, s’y installe et elle y a encore aujourd’hui pignon sur rue.
Malgré les transformations majeures qu’a subies cette maison à travers les années et ses différents propriétaires, on est à même d’y reconnaître les caractéristiques architecturales de la maison traditionnelle québécoise.
