En raison du rôle clé qu’il a assumé dans la vie politique de la municipalité et au sein de plusieurs organisations importantes du Québec, Gérard est considéré à la fois comme un personnage important dans l’histoire récente de Saint-Bruno-de-Montarville et comme l’un des acteurs incontournables de la Révolution tranquille du Québec.
Né le 18 août 1909 à L’Isle-Verte, Gérard Filion est le fils d’Alfred Filion, cultivateur, et de Philomène Simard. Après avoir fait ses études à l’École des hautes études commerciales de Montréal, Filion devient entre 1935 et 1937 le rédacteur de l’hebdomadaire La Terre de chez nous, puis secrétaire général de l’Union catholique des cultivateurs.
En 1945, Gérard Filion et sa famille s’installent à Saint-Bruno-de-Montarville. Quelques années plus tard, en 1947, il prend la direction du journal Le Devoir. Dans le cadre de ses fonctions, il redonnera à ce journal ses lettres de noblesse faisant de ce dernier le quotidien le plus critique des positions du gouvernement unioniste des années 1950.
Parallèlement à son travail journalistique, Filion ne cesse de s’impliquer dans la communauté montarvilloise. En 1960, il devient maire de Saint-Bruno-de-Montarville, poste qu’il occupera jusqu’en 1968. Durant ses deux mandats, il s’impose comme un maire avant-gardiste. Dès 1962, Saint-Bruno-de-Montarville est l’une des premières municipalités du Québec à adopter un plan directeur, se dotant ainsi d’un outil de planification ambitieux lui permettant de mieux orienter l’aménagement de la ville alors en plein développement.
Il occupera aussi les fonctions de commissaire et de président de la commission scolaire de Saint-Bruno-de-Montarville. Son implication dans le domaine de l’éducation l’amènera d’ailleurs à coprésider la commission Parent entre 1961 et 1963, dont les travaux ont mené à la création du ministère de l’Éducation.
En raison du rôle clé qu’il a assumé dans la vie politique de la municipalité et au sein de plusieurs organisations importantes du Québec, Gérard Filion est considéré à la fois comme un personnage important dans l’histoire récente de Saint-Bruno-de-Montarville et comme l’un des acteurs incontournables de la Révolution tranquille du Québec.