D’une qualité de conception insoupçonnée, cette église ponctue le paysage de Saint-Bruno-de-Montarville et constitue par le fait même un de ses éléments bâtis des plus singuliers.
Le Circuit patrimoine et culture, lancé en 2024, a pour objectif de permettre aux citoyens de découvrir et d’identifier les lieux patrimoniaux ainsi que les œuvres d’art public situés sur le territoire. Pour ce faire, des panneaux ont été installés principalement localisés au centre-ville. La plupart des lieux étant accessibles à pied, ce circuit vise également à encourager les déplacements actifs, favorisant ainsi une exploration enrichissante et saine. Au fil du temps, le circuit évoluera, avec la possibilité d’ajouter de nouveaux circuits et attraits.
Ce Circuit est rendu possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec et de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville dans le cadre de l’Entente de développement culturel et du Programme Aide aux initiatives de partenariat du ministère de la Culture et des Communications du gouvernement du Québec.
Semblable à d’autres villes de la Rive-Sud de Montréal, dont l’urbanisation s’est accélérée dans les années 1950 et 1960, Saint-Bruno-de-Montarville compte sur son territoire des témoins remarquables de l’architecture moderne. C’est le cas de l’église St. Augustine of Canterbury.
Érigée en 1967, cette église est l’une des quatre églises présentes sur le territoire de la ville et elle constitue l’un des très beaux lieux de culte modernes du Québec.
De plus en plus nombreux à partir du milieu des années 1950, les catholiques anglophones souhaitent dorénavant recevoir des services pastoraux dans leur langue.
Peu après l’achat d’un terrain et la création de la paroisse en 1963, les paroissiens entreprennent la construction de l’église selon les plans de l’architecte canado-polonais Victor Prus (Grand Théâtre de Québec).
De conception modeste, l’église s’harmonise avec le vœu de pauvreté de la communauté franciscaine qui la dessert. Cette église apparaît comme un jeu de volumes simples qui émergent du site. L’utilisation du cèdre comme revêtement extérieur participe à l’intégration du bâtiment dans les aménagements paysagers environnants.
À l’intérieur de cette église se trouvent plusieurs œuvres d’art remarquables, dont les autels et le baptistère réalisés par le sculpteur Jordi Bonnet ainsi que le tabernacle conçu par le peintre Louis Belzile et la céramiste Pierrette Leclaire.