Actions de la Ville pour lutter contre l’herbe à poux

La Ville est bien consciente de la présence de l’herbe à poux sur son territoire et de l’enjeu de santé que cela représente auprès des personnes allergiques au pollen de la plante. Différentes actions sont mises en oeuvre pour lutter contre le développement à maturité de la plante, ainsi que sa propagation. 

Gestion des espaces verts

Depuis plusieurs années, la Ville met en œuvre un programme de gestion différenciée des pelouses, qui comprend pour les plateaux sportifs : le terreautage, le réensemencement, l’aération à louchets et à couteaux, la fertilisation et l’irrigation. Quant aux autres espaces engazonnés, les opérations d’entretien sont prodiguées tous les deux ou trois ans selon les priorités.

Les bordures de rues sont nettoyées par un balai mécanique muni de brosses rigides, ce qui diminuent la quantité de mauvaises herbes enracinées dans l’interstice entre la bordure de béton ou du trottoir et l’asphalte. Il est à noter que la Ville n’utilise pas d’herbicide dans le balai mécanique depuis une trentaine d’années.

Le long des trottoirs et sur les aires gazonnées, la tonte reste le principal moyen pour éradiquer l’herbe à poux. Pour l’été 2020, un contrat a été alloué par la Ville pour la fauche des mauvaises herbes qui poussent en bordure de rue, sur une longueur de 19 km en ciblant les endroits les plus problématiques.

Dans les plates-bandes d’annuelles ou de vivaces et d’arbustes, l’herbe à poux est arrachée lors du désherbage périodique.

Projet-pilote avec le lotier corniculé

lotier-corniculeÀ l’automne 2020, quelques parcelles de terre-pleins ont été ensemencées avec du lotier corniculé. Cette plante fait partie des espèces résistantes à la sécheresse, aux maladies et aux ravageurs, qui peuvent être introduites dans les espaces publics pour laisser peu de place à l’herbe à poux lorsque la pelouse tombe en dormance.

Encourager l’arrachage

La plante peut se retrouver dans les pelouses, dans les interstices du trottoir, le pavé uni, l’asphalte et les terre-pleins de béton. Elle se développe spontanément sur les sols remaniés ou compactés. Les plants peuvent devenir très trapus, fleurir quand même et produire des graines. Celles-ci peuvent survivre dans le sol plusieurs dizaines d’années. Plusieurs actions permettent de limiter sa propagation (voir notre page sur l’herbe à poux), dont l’arrachage. Si chaque propriétaire voit à arracher les plants, préférablement avant la floraison pour éviter la diffusion du pollen très allergène, cela contribuerait à freiner la propagation de la plante et contribuerait à réduire la quantité de pollen dans l’air. C’est pourquoi chaque été, la Ville rappelle aux citoyens l’importance d’arracher l’herbe à poux. 

Saviez-vous que…

Sur les terrains vacants, si les herbacées sont assez hautes, les plants d’herbe à poux sont moins répandus et les semences ont de la difficulté à germer. L’aspect sauvage de ces endroits rebute certains citoyens, mais il faut savoir que ces champs sont favorables à la pollinisation et leur présence est en accord avec une gestion différenciée des espaces verts. Aussi, puisqu’en 2019 la Ville a pris l’engagement de devenir Ville amie des monarques, et que dans ces champs de plantes herbacées poussent naturellement l’asclépiade commune (Asclepias syriaca), , nécessaire à la reproduction des Monarques, il importe d’espacer les tontes aux deux ans.